L’heure bleue.

DSC00198webLyon, avril 2016.

Le bouchon lyonnais est chiche de place. Intime, aux murs teintés de jaune, celui que nous avons élu pour nous retrouver un ami et moi a la qualité de ce défaut ; la convivialité lui est consubstantielle. La proximité avec les autres clients est telle que les conversations se croisent, s’entrechoquent, se chevauchent parfois. Le repas terminé, nous cheminons dans la rue des Marronniers, étroite elle aussi et illuminée par les enseignes des restaurants qui la parsèment.  Nous débouchons place Antonin Poncet. Là, le regard peut prendre le large. Il s’évade. C’est l’heure bleue.

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